Après un premier album salué en 2023 et de nombreuses tournées à travers l’Europe, Yalla Miku revient avec « 2 », un nouvel opus qui affirme encore davantage leur singularité. Basé à Genève, le groupe évolue avec une formation repensée — non comme un changement, mais comme la suite naturelle d’un projet conçu dès le départ comme un espace de rencontres, de circulations et de réinventions musicales. Entre post-kraut, folklore mutant et transe électronique, Yalla Miku continue de faire dialoguer les traditions de la Corne de l’Afrique et les expérimentations les plus libres de l’underground genevois. Les riffs du krar de Samuel Ades Tesfagergsh, la basse sculpturale de Louise Knobil, les percussions nerveuses de Cyril Bondi, les machines d’Emma Souharce et le banjo modifié de Cyril Yeterian tissent une matière sonore dense, collective, pleine de ruptures et de pulsations. Ici, pas de fusion lisse ni de folklore figé : « 2 » est une traversée interplanétaire où les voix multiples se superposent, s’entrechoquent ou se complètent. Une musique de l’altérité, construite comme un espace commun où chaque timbre conserve sa rugosité. Avec ce second album, Yalla Miku creuse plus profond dans son esthétique : un son brut, militant, inclassable — pour oreilles curieuses et cœurs ouverts.

shortstraw est une artiste punk/rap originaire de Coventry, qui enregistre tout dans le hangar de ses potes : un projet entièrement DIY. Son tout premier live était un live lounge sur BBC Radio 6, qui l’a ensuite conduite en première partie de SOFT PLAY, The Libertines et STONE début 2024 (elle doit également participer au prochain album de STONE). Son son est heavy, énergique et accessible, racontant des histoires de jeunesse en Grande-Bretagne, avec des vibrations proches de Hak Baker, The Streets, The Prodigy, Amyl and The Sniffers et des premiers groupes punk britanniques.