Bantam Lyons se forme en 2013 à Brest, pour composer une musique aux réminiscences pop mélancolique années 80, entre rock-noise, cold-wave, dream-pop ou post-punk. Après deux EP, le groupe sort un premier album en 2016, Melatonin Spree qui les conduit sur les routes de France et d’Europe. Groupe au live incandescent, chargé d’électricité et de frénésie collective, ils font basculer leur public dans leur pop distordue et épileptique. Le second album Mardell est production brute et organique, tous watts dehors, le groupe retrouve ses réflexes post-punk d’inspiration britannique, peut-être même encore plus rêches qu’auparavant. C’est direct et sans fard, à la fois plein de hargne et de mélancolie. La rythmique est monstrueuse, les guitares aiguisées et la voix toujours aussi grave est par-faite.

Si Eve avait porté du léopard et embrassé le serpent sur la bouche, si Lilith avait porté du rose, si Adam avait crée H.A.L. à partir des entrailles d’une chauve-souris, si le Joker s’était réincarné en Revox, si le vice avait un goût de réglisse et l’amour la fraîcheur d’un Martini on the rocks, la new wave s’appellerait Venin Carmin.

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